Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Parti Republicain Haitien
Parti Republicain Haitien
  • Le Parti Républicain Haïtien est une Organisation Politique du Centre Droit vers la Droite, attachée aux valeurs républicaines et universelles du Vivre-Ensemble, en vue de l’établissement, du fonctionnement et du renforcement de l’état de droit.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
29 octobre 2021

La ligne Politique du Parti Republicain Haitien (PRHA)

La ligne Politique du Parti Republicain Haitien (PRHA)

Introduction

Avant même de présenter la ligne  politique du Parti Republicain Haiten (PRHA)

photo Francisco

, il est primordial de rappeler la réelle signification du mot « politique »

Le terme vient du grec » polis » qui veut dire « la cite », dans l’idée d’un mieux vivre ensemble. La politique n’est donc pas une finalité mais un outil au service des citoyens.

Dieu, en créant la terre, a établi des règles de fonctionnement précises qui nous sont intégralement énumérées dans l’ancien et le nouveau testament. Néanmoins, dès les premiers instants de sa vie, l’Homme s’est empressé de les écarter, puis, malgré de nombreux rappels, il les a modifiés voire perverties, pour finalement les ignorer. Le résultat en est aujourd’hui alarmant. Plus nous continuerons à méconnaitre les principes divins et plus nous encourageons un système délabré.

En fondant un parti basé sur les valeurs et les principes et surtout les valeurs chrétiennes, nous ne souhaitons pas imposer notre modèle de vie, mais simplement démontrer aux citoyens qu’il existe un autre système de pensée, bien meilleur  qui peut produire le changement et le redressement que nous attendons tous !

Nous voulons offrir une alternative à tous ceux  qui sont persuadés de l’urgence d’en finir avec cette forme politique actuelle, qui ne cesse de tromper et de diviser les hommes et les femmes, en se limitant à la recherche exclusive  de la richesse et du bien-être matériel.

Pour tenter de mieux gérer le pays, la plupart des structures politiques actuelles proposent la mise en place d’un programme économique. Or, nous sommes convaincus que ce n’est pas l’économie qui fait l’Homme mais que c’est l’Homme, rempli de conviction, d’espoir et de confiance, qui fait l’économie. De nos jours, la plupart des Hommes et des femmes pensent que l’accumulation des Richesses est la finalité ultime. C’est une grave erreur. La vraie finalité ultime d’une multitude rassemblée en société est de vivre ensemble, vivre dans l’unité, selon la vertu et pour la vertu.

Si les Hommes s’assemblent, c’est pour mener ensemble une vie bienveillante et généreuse, ce à quoi chacun vivant isolement ne pourrait parvenir. Il apparait donc qu’il n’existe pas de vie vertueuse dans la division, et que la division ne permet pas de vivre une vie vertueuse.

 

Par conséquent, la proposition des Républicains Haïtiens ne s’articulera pas autour d’un système économique théorique, mais autour d’une relation retrouvée entre les hommes, qui  véhiculera une confiance croissante, et par enchainement logique, une économie florissante. Pour cela, toutes les solutions que nous présenterons trouveront leur source dans une valeur essentielle : « l’amour sincère et véritable qui est le seul sentiment capable de créer un effet naturel de solidarité ». Contrairement à certaines propositions politiques, la véritable solidarité ne s’impose pas, mais elle est le fruit de la volonté d’aimer son prochain.

Aucun programme politique ne pouvant aboutir sans que les citoyens n’adhèrent à cette conception de la reconstruction par la solidarité et cela, des actions de sensibilisation, sur l’intérêt de s’ouvrir à autrui, seront proposées.

Bien que conscients de l’ampleur de la tâche et du travail de longue haleine que nécessite un tel défi, nous sommes néanmoins confiants et résolus à offrir une véritable alternative politique aux citoyens haïtiens.

Notre volonté en tant que Républicains  est de convaincre que le changement de notre nation passe par le changement de comportement, d’attitude et d’état d’esprit. Ce résultat s’obtiendra par l’inspiration et non par le contraire. Chaque représentant du Parti Républicain Haïtien (PRHA) se doit donc d’être un porteur des valeurs qu’il met en avant. L’exemple n’est pas la meilleure façon de convaincre, mais c’est la seule.

Voici les Propositions des Républicains Haïtiens concernant les thèmes suivants :

1.- l’Individu

2.- La famille

3.- L’éducation, la science et la technologie

4.- La politique sociale

5.- L’éthique

6.- Le Travail

7.-L’agriculture et l’environnement

8.- Les institutions publiques

9.- L’économie et les Finances publiques

10.- La politique étrangère

11.- Les medias

12.- La sécurité, la défense et la justice.

L’Individu

Il doit retrouver le sens des responsabilités. A ce titre, l’Etat ne doit plus offrir de structure d’assistanat, mais d’assistance, afin de développer le plein potentiel de chacun. 

Il doit être préparé et sensibilisé aux choses essentielles de la vie que sont la famille, l’éducation des enfants, les relations avec autrui et le  travail.

Il doit prendre conscience qu’il a un rôle prépondérant et participatif dans tout projet de société. L’état doit tout mettre en œuvre pour lui transmettre l’envie de contribuer activement à l’édification de la nation. 

La Famille

A l’origine des constitutions de la société et des institutions, la famille était à la fois le pilier et le dessein de cette société. Ace titre, elle sera regardée comme microsociété et positionnée au centre de toute réflexion politique du gouvernement. 

Toute famille commence par l’union d’un homme et d’une femme, qui se concrétise par l’institution du mariage. Elle doit ensuite élaborer une ligne de conduite permanente, basée  sur l’amour et la volonté de préserver l’unité, pour assurer sa pérennité. 

L’unité familiale ainsi constituée aura des conséquences immédiates sur la politique nationale et notamment sur les points suivants :

L’éducation : unité familiale influence positivement l’équilibre de l’enfant et par voie de conséquence son éducation. 

Le social : L’unité crée la solidarité ; celle-ci contribue à diminuer le nombre des membres d’une même famille souffrant d’une absence de logement, de la solitude, ou du manque de soin pour les plus âgés. De plus, lorsque l’entourage familial assure un meilleur encadrement des plus jeunes, les risques de violence urbaine sont amoindris. 

L’éthique : Une éducation familiale basée sur les valeurs sociales juridico-chrétiennes permet de recevoir les principes élémentaires de la vie en société et notamment le respect de son prochain. 

Le Travail : L’esprit de famille, adapté à un cadre professionnel, offre un meilleur bien-être pour les travailleurs, prévient des conflits internes, génère davantage d’emploi stable et offre une répartition plus équitable des richesses produites. 

Les finances publiques : Elles sont nécessaires pour assurer les missions des institutions publiques. Leur montant est propositionnel aux  besoins des familles et à la qualité de gestion des dirigeants politiques. Une famille unie et solidaire offre des besoins bien inférieurs à ceux d’un groupe d’individus divisés, et facilite la gestion de la vie en société. 

La sécurité, la défense et la justice : La vie en famille permet une protection accrue de ses membres et réduit ainsi les actions de l’Etat en matière de justice et de sécurité. De même, une famille unie aura tendance à défendre les intérêts de sa communauté, et par extension ceux de la nation. 

L’Etat doit poursuivre ses efforts pour favoriser la multiplication des naissances dans un cadre social adapté et approprié pour l’enfant. Toutes les prestations éventuellement versées aux parents pour leurs enfants, doivent être faites en forme d’une prime à l’éducation entièrement attachée à l’enfant et sera variée selon l’âge et les besoin particuliers de ce dernier. Ainsi, l’enfant dispose dès sa naissance d’une somme d’argent qui sera attribuée soit aux parents, soit à la personne physique ou morale ayant reçu la charge de l’éduquer. 

La famille étant le moteur de la croissance à long terme, il est indispensable d’investir massivement dans sa construction, et notamment dans sa qualité des relations entre ses membres. 

2.- L’éducation

L’éducation et l’instruction doivent rester sous l’autorité et sous la responsabilité des parents, l’Etat ne pouvant s’y substituer qu’en cas de manquement ou de délégation de la part de ce dernier. Dans cette optique, une aide spécifique  pourra être apportée aux parents, tant sur la responsabilisation que sur la formation à l’éducation. 

Au niveau local, les parents doivent avoir un regard sur les programmes scolaires proposés. 

Le postulant affirmant qu’il existe de bons et de mauvais établissements ne doit pas être accueilli comme une fatalité, mais au contraire inciter l’Etat à prendre des mesures énergiques et courageuses pour permettre à tous les établissements de rechercher et d’atteindre l’excellence. Ainsi, les demandes de dérogations à la carte scolaire qui sera établie par l’Etat seront progressivement limitées aux seuls aspects techniques et pratiques.

Les enseignants et tout le personnel éducatif doivent être largement associés à la volonté d’améliorer l’éducation scolaire et universitaire dans le pays. Cette participation implique une revalorisation des métiers de l’enseignement, une formation pédagogique plurielle et adaptée, un soutien permanent de la part des autorités et des mesures motivantes à l’égard du personnel enseignant. En contrepartie, chacun devra répondre à une obligation de moyen et à une obligation de résultat selon des objectifs préétablis nationalement, mais adaptés aux spécificités locales. 

4. La politique sociale

Tout doit être mis en œuvre pour que le citoyen comprenne le sens du mot social, en le juxtaposant à la notion de solidarité et non pas à celle de droit personnel. 

Une distinction sera faite entre le nécessaire et le superflu. Ces notions importantes et mêmes bibliques font appel à la responsabilité individuelle. Ainsi, ne doivent bénéficier de prestations sociales que les personnes justifiant d’une absence caractérisée du nécessaire. 

Il est indispensable de rechercher, précisément, les causes des difficultés avant de créer une mesure sociale. Une fois cette dernière définie, nous devons systématiquement l’assortir d’une contrepartie et d’un terme. Aucune action sociale n’a vocation à devenir une rente de situation ou un acte politique isolée. 

Chaque cas étant  unique, il appartient aux travailleurs sociaux, d’une part ; de déterminer, selon des critères préétablis, mais sous leur responsabilité, les véritables besoins de chaque demandeur, et d’autre part ; de repérer et mettre à la lumière, les compétences ou les potentialités des personnes dont ils ont la charge. 

Tout doit être mis en œuvre pour que chaque acte solidaire ou chaque projet qui génère un bienfait pour la société, soit récompensé. En encourageant de telles actions, les initiatives pour un mieux vivre ensemble se multiplieront, y compris dans les populations souffrant d’un problème d’identité. Cette politique aura pour conséquence immédiate de diminuer la violence urbaine, de manière significative. 

Toutes affaires cessantes, l’Etat doit : trouver un logement, ou un hébergement, à l’ensemble des personnes sans domicile fixe décent, mettre en place avec chacun d’entre eux un plan leur permettant de retrouver leur dignité, et préparer leur entrée dans un parcours d’insertion social et professionnel. 

Rappelons que l’action sociale doit être entendue comme acte de solidarité destinée aux plus nécessiteux. Ainsi, la sécurité sociale a été créée afin que chacun puisse bénéficier de soins médicaux. A cela, tous les résidents haïtiens profitent du remboursement de frais de santé, quels que soit les revenus du bénéficiaire et quel que soit le coût de la dépense effectuée. L’accroissement constant de la dette sociale implique un changement de comportement des assurés sociaux, et son remboursement doit devenir l'affaire de tous, quel que soit la source de leurs revenus. En conséquence, l’utilisation des fonds destinées à venir en aide aux plus démunis, ne doit plus être regardée comme un droit pour tous, mais comme une faculté destinée à tous ceux qui en ont un véritable besoin. En d’autres termes, le paiement de cotisations sociales ne doit pas déclencher un droit systématique mais doit être considéré comme une participation à la mise en place de fonds de solidarité. Ainsi, un malade occasionnel, ayant des revenus confortables, doit se faire un point d’honneur à régler l’ensemble de ses frais médicaux, si leur montant reste toutefois inférieur à un plafond dont les modalités restent à définir. 

De même manière, les versements effectués aux différentes caisses de retraite ne doivent plus être considérés comme une cotisation pour ses propres  droits à la retraite, mais comme un acte solidaire entre ceux qui n’ont pas pu s’offrir un patrimoine suffisant durant leur vie active. Le devoir de chacun doit être de ne pas avoir à bénéficier des fonds recueillis de sorte qu’ils profitent aux plus démunis. Cette approche du système de retraite ne s’oppose pas à la retraite par répartition. Mais elle encourage les actifs les plus aisées à constituer un patrimoine leur permettant de ne pas avoir recours au versement d’une pension de retraite par l’Etat. Cette mesure permettra d’élever de manière considérable la minimum vieillesse qui ne permet pas actuellement d’offrir une vie décente aux personnes âgées, et de l’établir pour toutes les personnes ayant dépassées l’âge légal de la retraite. 

L’Etat doit encourager les instances religieuses à retrouver leur rôle social, qui au-delà de l’aide matérielle apportée, permet aux bénéficiaires de retrouver un véritable espoir et un regard diffèrent sur leur vie. De leur côté, les ministres des cultes sont invités à encourager les chrétiens à s’impliquer davantage dans la vie sociale de leur pays. 

5. Ethique

Le droit à la vie dès la conception doit être érigé en un droit fondamental.

Le respect de la dignité de la vie humaine prend ses racines dans l’amour sincère et véritable de son prochain tel que défini plus haut. Il est de ce fait nécessaire de mettre en place une politique fortement axée sur la reconnaissance de la dignité de tout être humain. 

Les soins palliatifs doivent être substitués à l’acharnement thérapeutique, afin de sortir du débat sur l’euthanasie. 

Le degré élevé d’intimité lié à la sexualité doit inviter les autorités du pays à mettre en place une éducation permettant aux hommes et aux femmes de retrouver un sens éthique et moral aux rapports sexuels. 

6. Le Travail

Le Travail est un droit mais aussi une activité qu’il est nécessaire de valoriser, tant il est porteur d’équilibre et de dignité. A contrario, l’oisiveté étant destructrice, tout doit être mis en œuvre pour la décourager. 

Haïti a les moyens de revenir à une situation de plein emploi. 

La mise en place d’un système d’accompagnement quotidien et à plein temps de recherche d’emploi, apportera un triple bénéfice : permettre la « resocialisation » du demandeur d’emploi ou éviter sa »désocialisation », améliorer de manière efficace les recherches pour accéder à un emploi et diminuer la fraude et l’emploi non déclaré.

Les entreprises seront évaluées, non plus selon le seul critère de la rentabilité, mais également en fonction des résultats obtenus dans les domaines de la création d’emploi, des pratiques économiques et sociales, de l’environnement, du développement durable, et des relations humaines. Selon leur cotation, les entreprises se verront gratifiées d’avantages proportionnels aux efforts déployés. 

7. L’environnement

Le premier devoir de l’Homme est  de cultiver et de protéger l’environnement qui lui a été confié par Dieu, son créateur. En acceptant cette responsabilité, l’Homme a également reçu le pouvoir de dominer sur toute chose pour mener à bien sa mission. Pour autant, il semble qu’aujourd’hui, l’Homme soit totalement dominé par les conséquences de sa propension à l’abondance.  

Nous retrouvons dans ce thème, un des effets pervers de l’économie sur l’Homme. En effet, pour préserver des empires financiers présentés comme générateurs d’emploi, de richesses et parfois même de paix internationale, l’avenir de l’Homme est mis en danger. 

L’utilisation des richesses de notre planète est soumise à la règle élémentaire de l’équilibre, qui nécessite une vigilance de tous les instants. En effet, l’équilibre n’est jamais totalement acquis et réclame un entretien permanent. Dieu assure un renouvellement constant de nos sources d’énergie dans les conditions normales d’utilisation. Par conséquent, il faut agir de manière sage et réfléchie dans l’utilisation des éléments mis à notre disposition, tout en préservant l’avenir des générations futures. 

Pour ce faire, il faut :

1)                       Enseigner à l’individu, les notions de respect et de transmission de l’environnement.

2)                       Inverser le processus de surconsommation en favorisant celui de consommation éclairée.

3)                       Entrer dans une démarche volontariste de préservation de l’environnement, quel qu’en soit le prix à payer. Il faut, entre autre, accepter certains bouleversements technologiques.

4)                       Fixer des règles claires et précises concernant l’utilisation des ressources.

5)                       Résister fermement aux propositions financières qui encouragent des actions contraires aux règles établies en matière de développement durable.

6)                       Favoriser la recherche et l’innovation en matière d’énergie renouvelables et inépuisables, et en multiplier l’exploitation. 

8. Les institutions publiques     

a) En tout premier lieu, nous devons instaurer les principes bibliques, comme la vérité, l’amour, le respect de l’engagement, la justice et la fidélité au sein de nos institutions publiques. Pour mieux comprendre l’intérêt d’une telle déclaration, il faut mesurer l’impact de leurs contraires sur la politique. Le mensonge, la corruption, les promesses non tenues, les trahisons, sont sources de divisions, de tensions et de désintérêts. 

b) Le Gouvernement est une institution composée de différents ministres dont le but est de gérer avec efficacité les affaires de l’Etat. Cette question s’applique aux biens, aux ressources et aux personnes, sans pour autant s’ingérer dans le domaine privé des citoyens. Il s’agit de la notion de service public. 

  • Le service public : chaque terme doit être redéfini avec précision. L’administration est au service du citoyen et doit, à ce titre, mettre tout en œuvre pour que ce dernier soit entièrement satisfait.
  • Le gouvernement doit : encourager toute personne travaillant dans les différents ministères _ à commencer par les plus hautes autorités _ à remplir avec efficacité les missions qui leur incombent, et veiller en permanence à ce que les services offerts soient de qualité.
  • Cette règle doit bien entendu être étendue à tous les services déconcentrés ou décentralisés. 

8. Les finances publiques

  • Diminuer la dette publique. 
  • Mettre un terme à l’équation pernicieuse qui consiste à définir le budget comme la somme des revenus des domaines, des impôts et de taxes, et de l’emprunt. En effet, avec une telle équation, l’Etat a pris la mauvaise habitude de financer les dépenses courantes en ayant recours aux emprunts. Il est donc nécessaire de redéfinir les notions de dépenses et d’investissement. Ce dernier étant le seul pouvant être financé par le biais de l’emprunt. 
  • Permettre les citoyens d’approuver les dépenses de l’Etat nécessite que soit mise en place une politique de comptabilité ouverte. 
  • Réduire la dette publique suppose la mise en place d’une des deux solutions suivantes : réduire les dépenses, ou augmente les revenus. Compte tenu du montant particulièrement élevé de nos impôts et taxes, il apparait impossible de les augmenter. Il nous faut donc réduire, de manière urgente, l’ensemble des dépenses. 

10. La Politique Etrangère

Elle ne doit pas conditionner la politique intérieure mais en être la conséquence. En d’autre terme, la politique nationale est génératrice du type de rapport à entretenir avec les autres nations. Ceci implique qu’elle soit clairement définie dans les programmes politiques. 

  • Haïti doit mener une politique nationale identitaire, tout en multipliant les relations internationales. Cela signifie qu’elle doit entretenir ses spécificités et ses atouts pour préserver son rayonnement international. Cette politique passe nécessairement par la protection de ses frontières géographiques et une vigilance accrue sur chaque état voisin. 
  • L’immigration : qu’elle soit conjoncturellement nécessaire ou pas, elle doit dans tous les cas être maitrisée. Pour autant, il est nécessaire de se rappeler que tout être humain a de la valeur et qu’il convient de réintroduire un sentiment d’humanité dans ce phénomène de société qui en a perdu toute trace. La situation de détresse poussant certains immigrés à risquer la mort, dans des conditions parfois inhumaines, pour espérer nourrir leur famille, mérite le plus grand discernement. Cette volonté de maitrise impose un certain nombre de mesures tenant compte des droits et des devoirs des immigrés. 
  • Fidèle à notre pensée que l’économie ne fait pas l’Homme mais que c’est l’Homme qui fait l’économie, cette dernière ne doit pas être un alibi à la construction de superpuissance dont l’unique résultat est la destruction des relations humaines. Les institutions haïtiennes doivent donc se cantonner à améliorer les relations sociales entre les habitants des Etats voisins, tels la République Dominicaine, le Cuba, la Bahamas, etc… et à faciliter les échanges économiques et financiers et ceux qui en expriment le besoin, sans pour autant s’ingérer, sinon par des recommandations, dans les politiques internes de chaque Etat voisin. 
  • De la même manière, la mondialisation ne doit pas trouver sa source dans les enjeux économiques des pays les plus industrialisés, mais dans la qualité des rapports pouvant s’établir entre les habitants des différentes nations du monde. 

11. Les médias

  • L’Etat doit assurer que la liberté d’expression ne soit jamais bafouée, entravée ou inversement exploitée à des fins diffamatoires. Aussi, un organisme de régulation indépendant, muni d’un pouvoir de sanction, aura la charge de prévenir tous les abus. 
  • Les médias ont un rôle essentiel dans le redressement de notre nation. Il est donc nécessaire qu’un climat de confiance soit établi entre eux et les dirigeants du pays. 
  • En supprimant le clivage  gauche/droite ; lavalas/tet kale/ makoute/ démocrate,… etc, qui n’a aucun sens politique et qui est générateur d’oppositions systématiques, la presse devrait pouvoir remplir, enfin, la mission à laquelle elle aspire : communiquer une information saine et transparente.
  • Les médias ont l’obligation et le devoir d’adopter une attitude et un langage respectueux envers toutes les autorités établies dans le pays. Ce comportement aura valeur d’exemple auprès de la population, et contribuera ainsi à une forte atténuation des tensions, de la haine et de la rébellion trop largement répandues dans notre pays. 

12. La sécurité, la défense et la justice

  • Ce sont les missions premières de l’Etat : assurer la protection des citoyens, que ce soit d’un danger intérieur ou extérieur. Tout Homme doit pouvoir vivre en paix, partout où il se trouve sur le territoire national. 
  • La prévention doit être l’élément moteur de toute politique de sécurité et de défense. Celle-ci passe à la fois par l’éducation et la dissuasion. 
  • La sécurité intérieure : En montrant une sécurité intérieure organisée et opérante, la prévention devient alors beaucoup plus efficace. Il est donc nécessaire d’offrir une formation de haut niveau et de moyens important aux services de police. Parallèlement, le ministre de la justice joint de celui de l’intérieur  doit mettre en place une politique sans faille en matière d’affectation des fonctionnaires de police. Chaque lieu géographique et chaque situation nécessitent le recrutement d’un personnel qualifié. 
  • Parallèlement à la mise en place d’une sécurité intérieure efficace, la politique d’application des peines pénales prononcées doit être remaniée. Une vigilance toute particulière doit être apportée aux risques de récidives’

 La défense nationale : La qualité doit primer sur la quantité. Il est donc un important d’avoir une armée d’élite et professionnelle, utilisant les armes plus sophistiquées, afin qu’elle devienne une force de dissuasion.

  • La justice : Il convient de distinguer l’idée de justice, d’une part ; de l’institution judiciaire, d’autre part. L’idée de justice renvoie à ce qui est juste, d’un point de vue moral, l’institution judiciaire renvoie à l’application des lois votées par le Parlement. Il apparait donc difficile de concilier les deux sens de la justice, si en amont, le Parlement n’a pas choisi d’élaborer les lois en se fondant sur l’idée de justice morale.
  •  Pour obtenir une justice plus juste, il est nécessaire : de renforcer le nombre de filtres de contrôle de recevabilité des propositions et de projets de lois, comme l’amour de l’autre, l’intérêt général, la pertinence, le but réel poursuivi,…, etc.
  •  Les Nombres textes juridiques existants doivent être également réexaminés à la lumière de ces filtres. Ainsi, tout texte ne satisfaisant pas aux contrôles effectués, sera immédiatement amendé voire abrogé, et éventuellement remplacé. Il devient urgent de réduire considérablement le nombre de texte constituant la rège juridique. 
  • La justice n’a pas d’autre choix que d’être efficiente pour mettre fin à ce sentiment de partialité qui la caractérise trop souvent.
Publicité
Commentaires
P
Veuillez nous laisser des suggestions et des commentaires. merci
Répondre
Publicité